Grâce à une exigence de tous les instants, que ce soit en termes de qualité, de sécurité ou de préservation de l’environnement, Comilog est aujourd’hui le 1er producteur mondial de manganèse. Ce minerai est essentiellement utilisé dans la fabrication de l’acier, de céramiques, de piles, de batteries, de circuits électroniques, et même dans l’agroalimentaire. Par exemple, pour produire une tonne d’acier, 7 kilos de manganèse sont nécessaires – et Comilog en produit plus de 5 millions de tonnes par an !
Une expertise de pointe dans la mine…
C’est sur le plateau de Bangombé, dans une mine à ciel ouvert, que le minerai est extrait. Il s’agit d’un gisement de classe mondiale, l’un des plus importants au monde avec une teneur en minerai qui atteint 44% de manganèse. Après l’extraction, le minerai est traité dans une laverie, pour y être concassé, broyé, lavé et trié, avant d’être expédié au Complexe Industriel de Moanda (CIM), pour y être enrichi.
Le procédé d’enrichissement du minerai vise à augmenter sa teneur en manganèse à un peu plus de 50%, grâce à la séparation magnétique. Une partie du minerai enrichi est vendue directement tandis qu’une autre partie subit un procédé d’agglomération : le minerai est mélangé avec du coke et est soumis à de fortes températures, ce qui a pour effet d’augmenter sa teneur en manganèse à environ 56%.
… les alliages,
Inauguré en 2014, le Complexe Métallurgique de Moanda (C2M) met au point du silico-manganèse, un alliage utilisé en sidérurgie comprenant 69% de manganèse.
…le transport ferroviaire
Une fois les traitements terminés, le minerai est envoyé par train au port d’Owendo à Libreville. Le transport est pris en charge par la Société d’exploitation du transgabonais (Setrag), filiale de Comilog, chargée de la gestion et de l’entretien du chemin de fer reliant l’est et l’ouest du pays. Ce sont en moyenne 6 millions de tonnes de minerai et de marchandises qui sont acheminées chaque année jusqu’au port par les rails. Après avoir parcouru les 648 km qui séparent la mine de la côte, le minerai est pris en charge par la Direction Ferroviaire et des Installations Portuaires (DFIP).
… et le transport minéralier
Depuis 1989, la Direction Ferroviaire et des Installations Portuaires (DFIP), implantée au port d’Owendo à Libreville, a pour rôle d’assurer le transport du minerai de la mine jusqu’au port, du stockage au chargement des minéraliers, à destination des usines de traitement du Groupe, situées en France, en Norvège ou aux Etats-Unis ; ou directement à destination du client.
Vers une croissance organique de la production de minerai de manganèse
Les réserves significatives de la mine de Moanda au Gabon permettent d’envisager de poursuivre son programme de croissance sur plusieurs années.
Un procédé alternatif de traitement à sec d’une partie du minerai a démarré fin 2018, afin d’allonger la durée de vie du plateau de Bangombé actuellement exploité. Ce procédé permet une flexibilité dans l’exploitation de la mine, ainsi qu’une augmentation des volumes produits à court terme. En 2020, sur la base d’une approche modulaire, Eramet a augmenté la capacité de la mine de Moanda avec l’ouverture du plateau d’Okouma en fin d’année, en parallèle de celui de Bangombé. Cette croissance de la production s’est ainsi poursuivie en 2021, faisant de Moanda la première mine de manganèse au monde.
L’approche modulaire développée par Comilog permet d’optimiser les investissements industriels et repose sur l’entrée en production du nouveau plateau, sur l’intensification de l’utilisation du procédé alternatif de traitement à sec pour l’ensemble de la mine, qui seront suivies par la mise en place progressive de laveries modulaires sur le plateau d’Okouma.
Chiffres-clés
- 1er producteur mondial de manganèse à haute teneur
- 25 % des réserves mondiales de minerai
- + de 60 % d'augmentation de la production minière entre 2018 et 2021
- 7 Mt de minerai de manganèse produites en 2021
- 4 sites à travers le Gabon, 4 300 employés
Une entreprise citoyenne et engagée
Les activités de Comilog se déroulent dans le strict respect d’une charte éthique et d’une feuille de route RSE en phase avec les standards internationaux de l’Organisation des Nations Unies. 2e employeur privé du Gabon, Comilog s’est donné pour mission de soutenir le développement économique et social du pays, à travers ses activités mais aussi via ses multiples engagements citoyens. Préservation de l’environnement et de la biodiversité, construction d’infrastructures sociales (logements, hôpitaux, maternités, écoles, restaurants), formation des jeunes générations : Comilog travaille chaque jour en partenariat avec les autorités et communautés locales.
Préserver la biodiversité au Parc de la Lékédi
En marge de son activité minière, Comilog œuvre pour l’environnement et la préservation de la biodiversité à travers le Parc de la Lékédi, géré par la fondation Lékédi Biodiversité. Cette réserve naturelle inaugurée en 1994 occupe l’emplacement de l’ancien téléphérique de Comilog, décommissionné à la fin des années 1980. Elle participe notamment à la protection des singes et des primates, et est accréditée par le Pan African Sanctuary Alliance (PASA) depuis 2017.
Le Parc accueille des gorilles et des chimpanzés orphelins issus du trafic de viande de brousse qui seront placés, dans la mesure du possible, dans des programmes de réintroduction en milieu naturel. Pour se réhabituer à la vie en milieu naturel, les primates effectuent des sorties quotidiennes sous la surveillance d'un animalier afin de leur réapprendre la vie en forêt. Le Parc compte aussi plusieurs groupes de mandrills qui évoluent en totale liberté. Ces derniers sont d’ailleurs étudiés depuis 2012 par une équipe internationale de chercheurs, et sont les seuls mandrills au monde à être habitués à cohabiter avec l’Homme.
Les 14 000 hectares de forêt tropicale et de savane que compte le parc sont surveillés quotidiennement par les experts de la fondation, qui veillent à la sécurité et au bien-être de leurs pensionnaires. Le Parc de la Lékédi sensibilise aussi le public sur l’importance de préserver la biodiversité via l’écotourisme, la prise en charge de stages scientifiques, ou encore par la coopération avec les écoles locales.