La société Maboumine explore actuellement un gisement polymétallique au Gabon. Après plus de 20 mois de travail, elle a finalisé en septembre 2013 une étude de caractérisation de l’état initial qui a considérablement renforcé les connaissances environnementales et socio-économiques propres à la région. Par ailleurs, celle-ci va maintenant permettre d’étayer des études sur les potentiels impacts liés à la construction d’une usine pilote et à la réalisation d’une fosse exploratoire dans un premier temps, puis aux activités minières et industrielles futures de l’entreprise.

Soucieuse de développer un projet minier et industriel respectueux des Hommes et de l’environnement, Maboumine a fait le choix de mener une étude rigoureuse de caractérisation de l’état initial environnemental et social, en parallèle d’études géologiques et de valorisation du minerai. La méthodologie qu’elle a retenue s’appuie sur l’expérience du Groupe ERAMET mais aussi sur les bonnes pratiques internationales du secteur minier. Elle a nécessité des compétences diverses, y compris extérieures au Groupe.

Une étude d’envergure pour un projet responsable

Débutée en janvier 2012, l’étude d’état initial environnemental a duré près d’un an et a mobilisé plus d’une centaines d’experts et de scientifiques. Grâce à des missions de terrain (observation, prélèvement), à des analyses ou encore au placement de caméras pièges, les premiers inventaires de la faune et la flore de la zone d’exploration ont pu être constitués. Ils ont permis de démontrer la diversité de l’écosystème faunistique et floristique de la zone concernée avec l’identification de 112 familles de végétaux, 222 espèces d’oiseaux, 125 familles d’insectes, 93 espèces de poissons, 55 espèces d’amphibiens, 35 espèces de reptiles, 32 espèces de grands mammifères et 10 espèces de primates.

A l’été 2012, Maboumine a également initié une étude socio-économique menée en deux temps. Le premier a consisté en des recherches bibliographiques et des entretiens avec les autorités locales. Le second a impliqué 6 enquêteurs qui se sont rendus dans une trentaine de villages à proximité du site aux mois de juin et juillet 2013 afin d’interroger les habitants et ainsi de mieux connaître leur histoire, leur patrimoine culturel, leurs activités et leur mode de vie. En complément, un archéologue a également procédé à une étude du site minier pour chercher d’éventuelles traces d’occupation humaine.

La réalisation de cette étude a été suivie de près par la Direction Générale de l’Environnement et de la Protection de la Nature qui dépend du ministère des Eaux et Forêts au Gabon. Celle-ci a salué la richesse et l’intérêt des données collectées, consultables à terme par l’administration gabonaise et la communauté scientifique.

Des données de référence pour évaluer les impacts de l’activité future d’ERAMET

Cet état des lieux approfondi est essentiel pour le développement d’un projet responsable, tel que souhaité par Maboumine. A partir de 2014, il servira de référence pour l’évaluation des impacts éventuels des futures activités minières et industrielles, telles que la fosse minière exploratoire ou l’usine pilote. Il contribuera ensuite aux actions mises en place pour éviter ou limiter ces impacts.