En 2014 commençait l’aventure de Grande Côte Opérations (filiale sénégalaise du Groupe Eramet), alors une toute nouvelle mine de sables minéralisés au cœur des dunes de la Grande Côte, au Sénégal. Un défi à la fois technique, avec une mine et usine de concentration itinérantes et une usine de séparation des minéraux ; humain, avec le transfert de compétences et le développement du savoir-faire local ; et sociétal, avec la réhabilitation des dunes après valorisation de la ressource, la relocalisation de villages déplacés ou encore la gestion de la ressource en eau.
Huit ans plus tard, GCO se place à la 4e place des producteurs mondiaux de zircon, génère 1 700 emplois et contribue à l’économie sénégalaise à hauteur de 112 millions d’euros (données 2021).
Spécialisée dans la valorisation des sables minéralisés, la mine de GCO est par nature une mine itinérante : constituée d’un bassin sur lequel opèrent une drague et une usine de concentration, elle se déplace à travers les dunes au fur et à mesure de l’exploitation.
L’altération du paysage que produisent ces opérations n’est pas irréversible : GCO le prouve en revégétalisant les dunes de sable dans le sillage de sa mine. Un engagement inscrit à la fois dans le contrat qui lie l’entreprise à l’Etat sénégalais et dans la feuille de route RSE d’Eramet, à travers son 12e objectif : « Préserver la ressource en eau et accélérer la réhabilitation de nos sites miniers en favorisant la biodiversité. »
Revégétaliser, c’est aussi l’opportunité de stimuler le développement de l’économie locale : cinq Groupements d’Intérêt Economique (GIE) locaux rassemblant environ 200 personnes travaillent avec GCO sur l’ensemble du processus de revégétalisation. Les espèces replantées sont choisies par les communautés, principalement pour leur valeur économique (filao, anacardier, eucalyptus).
Le 8 septembre dernier, 85 hectares de terrains revégétalisés ont été officiellement restituées par GCO à la Direction des Eaux et Forêts sénégalaise, en présence notamment du Ministre des Mines et de ses services – une première pour le pays. D’ici 2025, environ 950 hectares seront restitués graduellement, en continu, dans un état égal voire meilleur que l’état initial des terres.